11-5a- TURQUIE: de la frontière à ISTANBUL

Je traine un peu ce matin, hier soir, j'ai décidé de ne pas aller jusqu'à Istanbul aujourd'hui. Je suis imprégné de Grèce (ce qui ne veut pas dire que j'ai grossi!), et j'ai besoin de me plonger dans le guide sur la Turquie. Au snack bar du camping – hôtel, plus hôtel que camping d'ailleurs, nous étions 2 campeurs solitaires, un grec qui dormait dans sa voiture et moi, je demande un « breakfast » et suis servi royalement : nescafé, assiette avec salade tomate, concombre, fêta, jambon, œuf dur, fromage pour toast, pain, confiture, beurre... je me demande combien cela va me couter puisque le nescafé est affiché à 2,5 euros... je m'en tire avec 5 euros! Une fois de plus j'ai du mal à suivre la logique grecque!

En traversant Alexandroupoli, je confirme l'impression que j'ai eu hier soir, c'est une ville très jeune et dynamique, agréable à vivre, tout semble neuf et de qualité... quel contraste avec certains villages traversés hier..

Maintenant direction Istanbul... c'est simple, c'est tout droit!

A l'approche de la frontière, la route devient autoroute, déserte... contrôle superficiel du fonctionnaire grec... c'est une rivière qui sert de frontière, à l'entrée du pont, 2 militaires grecs, armes aux mains. Au milieu du pont, de chaque coté, 4 drapeaux immenses, de même taille bien sur (vous n'imaginer pas qu'un des pays se laisserait dominer par la taille du drapeau de l'autre !).

A la sortie du pont, 2 militaires turcs, armes aux mains. (bien sur! vous n'imaginer pas qu'un des pays... ) … Ici au moins on a bien l'impression de passer une frontière, j'ajouterais : entre pays « amis »

contrôle turc cette fois: 1èr poste: contrôle du passeport, 2ème poste: contrôle de la carte grise de la moto (A chaque fois, j'arrête le moteur, mets la béquille, descend de la moto, enlève mes gants, mon casque, mon sac à dos, puis j'extrais mes papiers, et opérations inverses pour repartir!)... j'arrive au « dernier » poste, me demandant ce qu'ils veulent cette fois... présente à nouveau mes papiers... Il y a un problème – que je ne comprends pas bien sur – Je me penche pour voir le douanier, en fait ils sont 3 dans le poste, celui qui vérifie, et les 2 autres regardent la télé!!! l'un d'entre eux sort pour me montrer un poste que j'ai sauté et dont il manque le tampon... retour, je prends la queue, ici c'est passeport, carte grise et assurance de la moto!... j'ai mes tampons, je peux partir... le 4ème poste, vous l'avez compris, c'était simplement pour vérifier les tampons, et ils étaient 3 pour cela...

Je croise une longue file de poids lourds arrêtés, j'imagine que pour eux c'est encore plus galère, surtout pour rentrer en Grèce... J'y suis... longue route droite, dans un paysage vallonné, c'est une 4 voies, mais avec des intersections et empruntée par toutes sortes de véhicules, y compris des tracteurs, ou ces vieux camions américains Dodge, qui montent péniblement les côtes à 20 à l'heure, mais sont capables de vous rattraper en descente. Le vent, assez fort depuis ce matin, est de plus en plus violent et souffle de travers le plus souvent.

A l'approche de Tekirdag, j'aperçois la mer de Marmara

que je vais longer maintenant. Je m'arrête peu de temps après dans une petite ville pour retirer de l'argent, j'ai de la chance, je trouve pratiquement à l'entrée des « kiosque » avec distributeurs de billets. Je ne suis pas si loin d'Istanbul (120km) mais j'en ai assez du vent qui me saoule, m'oblige à me crisper au guidon... J'aperçois un camping, mais je continue en guettant le suivant, je vais le trouver un peu avant Silivri...

20 Lirasi (ou Livre si vous préférez) pour la tente... 40 pour un bungalow... je me laisse tenter, la température est fraiche, et avec ce vent, le montage de la tente ne va pas être une partie de rigolade. Je déambule dans les environs... j'ai l'impression que les lotissements sont privés et fermés par des barrières, parfois même, gardés!

Évidemment le restaurant du camping est fermé, je vais devoir reprendre la moto pour aller diner dans un snack d'une station service: une bonne soupe (çorba d'après ce que m'a écrit le serveur sur mon carnet), salade, kebab et yogurt.

1 oct 2011 Silivri – Istanbul

Levé vers 7H15, j'ai l'impression d'être seul dans ce camping, je n'ai qu'une prune à manger, ce sera mon petit dej'... question nourriture, je fais comme ça se présente, mais j'avoue que depuis quelques jours, ça n'est pas équilibré!

Je reprends la route, calme à cette heure, il y a un peu de vent, mais rien à voir avec celui d'hier... j'avance sans problème, mais les localités sont de plus en plus rapprochées et importantes, généralement avec des travaux sur la route même, parfois, le bitume est refait sur une partie, il y a donc une dénivellation à prendre de biais... j'aime pas... parfois, la chaussée à été comme grattée avec une spatule crantée... c'est pire encore... et des routes débouchent, sans marquage, la règle semble être « je m'impose »... heureusement ça ne va pas trop vite quand la circulation est dense... ça fait un bon moment que j'ai vu le panneau « Istanbul 40 », depuis, rien, sinon des noms qui ne signifient rien pour moi, pas de panneau signalant l'aéroport, ce qui m'étonne, je me dis parfois qu'il faut être gonflé, ou alors inconscient, pour s'aventurer dans cette immense agglomération... (je ne suis pas gonflé).... je m'arrête 2 fois pour vérifier que je suis sur la bonne route... l'aéroport est enfin signalé, j'ai la carte en tête, et tout semble normal, puis d'autres noms recherchés apparaissent sur les panneaux : Topkapi, Yenikapi... voilà, j'y suis, je retrouve le bord de mer, continue un peu pour dépasser une gare, me retrouve à l'intérieur des remparts, m'arrête 200m après pour regarder mon plan détaillé: les 2 hôtels que je visais en premier sont à 100m.... Ouahhhhh je suis fier de moi, pas une erreur dans le parcours, il est 10h... je prends un thé et une sorte de pie fromage-épinard (oui je sais, c'est bizarre comme petit dej', et alors?), puis vais à la recherche du 1er hôtel... je n'en reviens toujours pas d'être arrivé si près... un québécois m'aide pour négocier le prix et me donne des renseignements sur l'hôtel, je visite la chambre qui me plait à moitié (voilà que je fais le difficile maintenant, je peux me le permettre à cette heure matinale), je vais en voir un autre avec terrasse donnant sur la mer de Marmara... la chambre est toute petite, mais très propre... et je suis à 300-400 m de la mosquée Bleue! Le rêve...

Il est 11h30 quand je suis prêt à partir, Cléopâtre rangée, coincée entre trottoir et bacs de fleurs!... j'ai déjà visité Istanbul il y a 20 ans, je pars flâner en évitant les grands sites touristiques...

Petite Sainte Sophie, Mosquée de Sokollu Mehmet Pasa (où je me fais avoir en achetant des "cartes postales" à un type à l'intérieur -muezzin?-, ce sont tout simplement des photos!), en passant par l'avenue centrale (Yeniçeriler pour les connaisseurs), je me laisse tenter par une devanture et m'empiffre de baklavas de différentes variétés (pâtisseries sucrées)... la note va être salée! (pas malin de consommer sans se renseigner!)... mais c'était super bon!... puis c'est le grand bazar,

trop touristique d'après mon guide, ce qui est vrai, mais je croise pourtant un grande majorité de turcs... une majorité de femmes sont voilées (évaluation difficile, il y a tellement de touristes, mais je suis prêt à parier qu'une femme turque sur deux est voilée ici... quelle évolution depuis 20 ans !...

j'en ressorts après en avoir pris plein les yeux, et descends vers le bazar égyptien.

...un vieux sac poubelle sur le trottoir!

il y a tellement de monde qu'il est parfois difficile d'avancer... c'est incroyable cette foule....

il y aurait aujourd'hui 13 millions d'habitants, les stambouliotes  étaient 1 million il y a 50 ans... c'est complètement fou!

J'arrive sur le pont de Galata qui ferme la Corne d'or, comme partout, des petits vendeurs, d'eau, de montres, de marrons ou d'épis de mais grillés, des cireurs.. Dès qu'il y a du passage, les vendeurs s'installent. Sur le pont, tout le monde pêche (mais j'ai l'impression qu'ils passent plus de temps à démêler leur fil).

A la sortie du pont, c'est un marché aux poissons, extra frais, puis le quartier moderne d'Istanbul, il y a une longue file d'attente pour monter à la tour de Galata, vue panoramique sur la ville, et à cette heure ou le soleil décline, la vue doit être superbe.

Je monte la rue Istiklal, superbe artère, bordée d'immeubles datant du début du 20ème, dont certains sont très joliment rénovés. Là encore la foule... mais ce n'est plus la même population que celle du quartier des bazars, beaucoup moins de femmes voilées, on sent ici une influence occidentale, des magasins, des bars, des restaurants, très modernes...

Au retour, le soleil se couche déjà, il n'est pas 7H...

Sur le pont de Galata, je me laisse tenter par une gargote du marché au poissons, je me régale avec un très beau poisson grillé ... un délice!

En revenant à l'hôtel, je longe la Mosquée Bleue...

Quelle journée!

2 oct 2011 Istanbul

Le petit déj' se prend ici sur une terrasse avec vue sur la mer de Marmara et l'entrée du Bosphore... Superbe, même si je suis ébloui par le soleil. La mosquée Bleue est à portée de main.

De plus c'est un vrai repas, comme je les aime en voyage.

Aujourd'hui, j'ai décidé de faire le tour de la péninsule, de longer la Corne d'Or, jusqu'au café Pierre Loti (il a vécu ici et laissé quelques traces de son passage), puis de revenir en bateau et d'aller sur la rive asiatique.

De l'hôtel, je me retrouve en 5 minutes sur la mer, en passant par des petites ruelles modestes. C'est dimanche, il est tôt, mais de nombreux pécheurs se sont installés à l'entrée du détroit du Bosphore, quelques baigneurs sont déjà dans l'eau! Il y a des habitués qui se sont attribués une partie de l'espace public sur ces blocs de roche, pour se faire leur terrasse... Il n'y a que des hommes bien sur...

De là, en tournant la tête, on aperçoit le palais de Topkapi – palais du sultan – qui en a fait fantasmer plus d'un avec son harem...

Je passe près de la gare, et fait le détour... L'Orient Express arrivait ici

Le musée ferroviaire est malheureusement fermé le dimanche. Je me retrouve rapidement près du pont de Galata, et me fais « apostropher » par 3 filles qui ont reconnu un touriste français au guide que j'ai dans la main : elles cherchent l'embarcadère pour aller au café Pierre Loti!

Je ne peux les renseigner, mais histoire de faire un bout de chemin avec elles, je demande aux niçoises si elles voient un inconvénient à ce que je les accompagne, elles ne font pas de salade bien sur, et nous partons en bateau (2 livres turques, soit 0,8 euros la croisière !) qui passe de rive en rive pour remonter la Corne d'Or, longeant les chantiers, des mosquées, un musée de l'industrie...

au terminus, nous débarquons dans un quartier rénové, avec quelques belles maisons de bois.

Nous sommes à la mosquée d'Eyup, qui est manifestement un haut lieu religieux, si l'on tient compte du comportement et de l'habillement des turcs, le foulard et l'espèce d'imper qui couvre les femmes des pieds au cou semble être le minimum, mais les tchadors sont très nombreux, y compris chez les très jeunes femmes.

Le guide nous apprend que Eyup était compagnon du prophète, mort ici, 8 siècles après ses ossements ont été mis à jour! Chaque religion à ses miracles, son tombeau est donc ici, ce qui explique la ferveur populaire et vestimentaire.

Nous empruntons le funiculaire pour monter au fameux café (pas sportives les niçoises ), au fait, je vous les présente Augusta, Chantal, Élise.

Au café, une terrasse permet de voir Istanbul. Obligé de boire un thé! La proximité du saint homme interdit l'alcool. Il fait chaud, la vue est superbe, nous sommes à l'ombre d'arbres, on se laisse gagner par une certaine torpeur... Puis nous descendons par un sentier qui serpente au milieu de tombes accrochées à la pente... ces tombes sont en quelque sorte des jardinières.

Au niveau de la mosquée, c'est toujours la foule, on grignote, on flâne, on prend son temps (pas sportives les niçoises :-)).

Il y a une fête dans les environs, nous nous retrouvons autour de danseurs (ben oui, y a que des hommes!) avec un pantalon dont le fond nous semble bizarre...

Nous prenons le bateau pour revenir au pont de Galata

(moi j'étais près à le faire à pieds, mais... pas sportives les niçoises :-))), en fait à Galata, les gens restent, on se dit qu'il y a donc un autre arrêt... ben oui, sur la rive asiatique... où tout le monde descend... sauf nous, qui revenons par le même bateau! Je vous mets au défi de trouver un meilleur rapport qualité prix pour une croisière Europe Asie !

Au débarcadère, je pense quitter mes copines, mais elles ont l'intention d'aller dîner dans un resto plébiscité par la presse internationale, et qui plus est, se trouve dans mon quartier... je sens bien qu'elles m'en voudraient si je les lâchais maintenant...

Belle terrasse, beau cadre, belles tables... mais pas un turc comme client. Je me laisse tenter par un plat qui s'appelle « préféré du sultan » (dans le menu en français bien sur!)...

Merci les filles de m'avoir accompagné cette journée, j'espère que vous ne m'en voudrez pas de vous avoir un peu charriées!

3 oct 2011 Istanbul

Journée de marche en perspective, j'ai décidé d'aller visiter l'église "Saint Sauveur In Chora", transformée en mosquée à une époque déjà bien lointaine, puis en musée aujourd'hui.

Comme hier, je me retrouve sur les bords de la mer de Marmara, mais pars dans l'autre direction... et trouve une aire pour … camping car! Il y a bien sur des français, je discute avec un couple de Lorrains, 3 jeunes enfants, ils sont de passage, partis pour 10 mois avec l'Asie comme objectif, ils m'expliquent qu'ils viennent de recevoir leur carnet de passage en douane (je suis pas sur de l'appellation) document nécessaire pour franchir certaines frontières... à condition de déposer une caution égale à 1,5 fois le prix du véhicule!!!

Un peu plus loin, c'est la gare maritime de Yenikapi, c'est par là que je passerai sur la rive asiatique: c'est tout prêt de mon hôtel, et ça me fera gagner près de 160 Km.

A partir de là, je m'enfonce dans la ville, suivant d'abord les grands boulevards pour me repérer, puis empruntant des rues un peu au hasard, en me guidant d'après le soleil et quelques éléments sur un plan partiel, je vais demander 36 fois mon chemin, passant dans des quartiers ou les femmes sont en majorité en tchador et les hommes souvent barbus portent un bonnet...

ça fiche un peu les boules! Qu'est ce qui peut amener une femme à se mettre dans cette tenue? Quel processus culturel, religieux, peut amener une jeune femme à basculer dans ce reniement de soi? Pourquoi ? Le mariage est sans doute le moment ou ça arrive le plus souvent, mais hier, il y avait de très jeunes filles dans cette tenue...

Grâce à quelques indications glanées ça et là, je me retrouve près de l'église, j'en suis sur: j'ai aperçu une troupe de religieuses qui descendaient d'un bus: il suffit de les suivre!

Extérieurement, cette église n'a pas grand intérêt, intérieurement, elle est magnifique: des fresques et mosaïques lumineuses racontent des épisodes de la Bible... et comme c'est relativement petit, je fais la visite 2 fois!

En sortant, je longe les remparts qui protégeaient Constantinople jusqu'à sa chute, et débouche sur l'avenue Fevzipasa, avenue commerçante où je vais trouver des dizaines de magasins de robes de mariée, certaines à la mode musulmane, d'autres au contraire très sexy!... sans doute pour l'exportation (je n'ai pas été autorisé à photographier certaines vitrines...)

Je cherche maintenant la mosquée Soliman le Magnifique, chemin faisant, je vais assister à une belle scène de ménage à la mode turque: je suis de près un couple de trentenaire, tenant une poussette, madame porte un voile, monsieur porte un bonnet assez courant chez les musulmans. J'ai l'impression qu'il marmonne des prières (mais allez savoir!), puis il y a quelques échanges verbaux qui ne semblent pas très courtois. La femme finit par hausser le ton, se fâche carrément, et rajuste son foulard (oh, j'ai vu ses cheveux!) et lui commence à l'engueuler très fort, elle en fait autant, il lève la main et la gifle, elle lâche la poussette en se protégeant, la poussette roule gentiment sur la rue en pente (3, 5 sec?) avant que madame la récupère... heureusement il n'y avait pas de voiture, (j'étais rendu 5 à 10 m devant eux, sinon j'aurai sauté pour récupérer la poussette), elle part alors en le semant (il boitille un peu). Les témoins de la scène ont regardé sans broncher, ou avec un sourire aux lèvres! (ça n'a pas duré longtemps, mais ça aurait mérité une belle vidéo)

je traverse le quartier "Leroy Merlin": des boutiques vendent toutes sortes de quincaillerie , des clous aux coffres fort.

J'arrive enfin à la mosquée "Soliman le Magnifique", sobre, tout simplement très belle.

Dernier rendez vous de la journée: le bazar Égyptien, relativement petit par le bâtiment qui l'abrite, les rues adjacentes sont aussi un « bazar », mais à l'intérieur, tissus brodés, céramiques, lampes, bijoux, épices, parfums... un vrai spectacle oriental

4 oct 2011 Istanbul – Iznik

Je me connecte à internet avant 7H !... hier soir j'ai passé énormément de temps à faire mon tri de photos, et à les corriger, sans compter mon journal, maintenant il faut les mettre en ligne. 3H plus tard je suis devant la mosquée Bleue, j'aurai dû me douter que je n'allais pas être seul, mais de là à imaginer les queues pour y rentrer, en groupe ou en individuel, je suis même prêt à partir, quand, en coupant la tête d'une queue (euhhhh, vous suivez??) j'entends parler français, je discute naturellement avec le couple, comme si on se connaissait depuis longtemps... et rentre avec eux  (c'est pas beau ça!)... A l'intérieur, la foule, le bruit, j'ai l'impression d'être dans un bazar plus que dans un lieu de culte.

Je regarde rapidement la mosquée, prends quelques photos, mais sans aucun plaisir, je sors, le défilé des bus de tourisme n'arrête pas... décidément, le tourisme de masse... j'apprécie d'autant plus mes visites précédentes, je n'ai pas eu ce genre d'impression, même dans les bazars, sans doute parce que c'est naturel dans ces endroits, mais dans un lieu de culte, quel irrespect !

Puisque je suis là, je fais le tour de Ste Sophie et de quelques monuments secondaires de la zone. Je cherche en vain une boite aux lettres, étonnant qu'on vende des quantité de cartes sans mettre un boite dans un endroit si fréquenté... je vais finalement les déposer à mon hôtel, puis repérer les rues pour sortir de ce labyrinthe, les ouvertures dans le remparts sont peu nombreuses, les sens uniques et les impasses, si.

Je m'occupe également de Cléopâtre, j'étais satisfait de l'endroit où je l'avais déposée,

mais le pavage de la rue à été partiellement refait, et pour les joints, ils ont étalé à l'aide de grandes raclettes un ciment liquide, et autorisé la circulation avant que cela ne soit sec... vous imaginer les projections, elle en a jusque sur la selle.

Je mets au moins 5 min à trouver la brèche pour sortir des remparts, arrive 3 / 4 d'heure avant le départ du ferry, le temps d'avaler un sandwich digne de la SNCF.

En quittant Instanbul, je quitte l'Europe pour l'Asie...

Du ferry, quelques belles vues sur la mosquée Bleue et Ste Sophie, mais avec les tours qui se construisent à l'horizon, cette vue est déjà gâchée...

Je découvre la presse,  En Turquie, le "canard" s'appelle le "pingouin" !