Les enclos paroissiaux bretons

Depuis des siècles, les églises occupent le centre des villages, entourées du cimetière, (manière peut-être de rapprocher les morts de Dieu ?), le tout clos de murs.

Puis les cimetières devenant exigus, il faut faire de la place à de nouvelles tombes. Un bâtiment, « l’ossuaire », est destiné à recevoir les ossements des tombes supprimées. Les crânes, eux, étaient conservés dans des boîtes à reliques dans des bâtiments plus vastes, prenant la forme de chapelle reliquaire.

Dans une église de St Pol de Léon...

L’age d’or des enclos paroissiaux bretons, terre catholique s’il en est, se situe au 16 ème et 17 ème siècle, et s'explique par la prospérité économique de la Bretagne, liée au commerce du lin et du chanvre à cette époque, mais aussi par un « esprit de clocher » particulièrement poussé, c’est pourquoi les enclos paroissiaux de Saint-Thégonnec, Guimiliau et Lampaul-Guimiliau, bourgs voisins, sont parmi les plus remarquables.

Un calvaire, des sculptures, un porche monumental, parfois même un arc de triomphe(!), complètent l’ensemble.

A Lampaul-Guimiliau, c'est l'intérieur de l'église qui est particulièrement remarquable.

A Saint-Thégonnec, c'est l'extérieur qui retiendra votre attention.

Petit rappel !...